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mercredi 14 novembre 2007

Hésitez surtout pas à me contacter :

clement.renaud@gmail.com

Assignment Zero ou le journalisme collaboratif façon Wired

vendredi 9 novembre 2007

En Janvier dernier, Jay Rosen - professeur de journalisme à l'Université de NYC - décide de lancer en collaboration avec le célèbre magazine Wired le projet Assignment Zero. Il s'agit pour eux d'explorer le "citizen journalism" en mettant en place un site web de collaboration pour la réalisation de contenu journalistique : interviews,reportages...


Illustration: James Jean



Pendant 12 semaines le projet est ouvert au public. Les internautes peuvent se connecter et accéder au Desk, dans lequel se trouve présenté les différentes tâches à effectuer. Ici, c'est toute une rédaction qui est reconstitué et chacun est libre de choisir sa fonction selon son désir. Plusieurs sujets sont ouverts et chacun vient apporter sa contribution autour du sujet. Une fois les douze semaines écoulées, le contenu produit par les internautes est mis en forme, trié par la rédaction de Wired ainsi que les contributeurs les plus actifs du site et publié périodiquement sur le site de Wired.

Dans un article daté du 16 juillet 2007, James Jean (un des membres trés actif) dresse un bilan de cette expérience inédite. En effet, comme dans toutes les innovations du web 2, impossible de savoir à l'avance comment va se dérouler l'histoire, le scénario est écrit par l'usage.

“It’s like throwing a party. You(...)mix the punch, dim the lights and at 8 o’clock people show up. And then who knows what is going to happen?”Lauren Sandler, Assignment Zero editor, to New York Times reporter David Carr (d'aprés l'article en question)

Pour eux, le projet Assignment Zero a été plutot un échec. Rosen dira même que "seulement 28% du projet a fonctionné". Je vais essayer de résumer ici les quelques conclusions que tire Jeff Howe de ce semi-échec, qui est avant tout un des premiers essais en la matière.

INTERFACE : Les gens en arrivant sur le site étaient plutôt perdus et la plupart sont vite partis.
  • La possibilité d'avoir accés à une personne référente par topic a plutôt résolu le problème. En haut des pages, ils ont ajouté nom, photo et fiche du coordinateur (editor) du topic.
  • Ce qui importe vraiment est de d'exprimer clairement la demande, ce qu'on attend des contributeurs.

Du côté de l'ORGANISATION
  • Le plus important pour diriger un site comme celui-là est d'avoir des editors qui connaissent l'organisation du travail en ligne. Des journalistes trés compétents se sont trouvés complètement débordés car il ne connaissait pas le mode de production de l'open source.
  • Un calendrier est trés important pour la gestion des projets au sein de la communauté, comprenant des dates de clotûre des topics, des dates de mise en ligne de tel autre, etc...
  • L'essentiel, c'est la communauté. Le respect des contributeurs, la reconnaissance de leurs opinions et des sujets qu'ils souhaitent traiter est la clé de la réussite de ce genre de projet.
  • Un leadership est indispensable pour préserver l'activité, la cohérence et la cohésion de la communauté, spécialement si tous partagent la possibilité de gagner de l'argent.

D'aprés l'article Did Assignment Zero Fail? A Look Back, and Lessons Learned



Un petit screenshot de l'interface pour finir



dévellopée avec le CMS Drupal (voir le post précédent)

Drupal : le CMS éditorial et collaboratif



Drupal,
c'est le CMS dédié au sites collaboratifs par excellence. Distribué sous licence libre bien sûr.

Sa grande particularité, c'est un système de gestion élaborée autour de l'idée de noeud. L'information du site, avant d'être pensée comme un objet, doit être considéré comme un noeud entre topic, forums, etc... Ainsi, l'interface est grandement modulable (selon les utilisateurs par exemple). L'autre point fort est celui de la taxinomie, c'est à dire d'un rubricage par mots-clés et une indexation systématique de tout le contenu.

Devellopé en PHP, un nombre impressionant de plugins et fonctionnalités sont disponibles et pas trop difficiles à mettre en place. Proposer aux utilisateurs d'ouvrir un blog, collaborer à l'écriture et à la correction d'un livre, évaluer les pages, utiliser la syntaxe d'écriture wiki... de quoi metre en place un réel site communautaire. Si le CMS lui même est entièrement traduit en français, certains plugins ne le sont pas et vous aurez peut-être quelques traductions à faire.

Dupral n'est pas un nouveau venu non-plus car un nombre impressionnant de sites, notamment à visée éditoriale, ont déja opté pour lui. En voici quelques exemples célèbres.

Le site d'information Rue89




Le célebre magazine new-yorkais The Onion

Et même le blog du gouvernement taïwanais.


Lien vers le site officiel francophone
Lien vers le site officiel de Drupal

Sur la valeur de l'information

jeudi 8 novembre 2007

Puisque nous nous proposons d'aborder via ce blog - et à plus forte raison au travers du projet Open Newsroom - un questionnement sur la production de contenu multimédia, il me paraît essentiel de revenir sur quelques fondamentaux de l'économie de l'information. Il s'agit de tracer une typologie globale autour de deux idées : la valeur de l'information et les modes de production qui lui sont liés.

Tout d'abord, essayons de dégager quelques grands axes autour de l'idée de valeur de l'information.

L'information est avant tout une relation
. Elle ne possède aucune valeur a priori mais acquiert sa valeur lors de la réception dans un sytème de connaissances particulier. Autrement dit, sa valeur dépend du récepteur et du contexte de réception et n'est nullement déterminée par sa nature. Elle est, comme le pensait Shannon, une réduction d'incertitude.
Exemple: une information en chinois a une valeur quasi nulle pour un francophone.


Une valeur contextuelle avant tout.
L'information acquiert donc sa valeur dans un contexte d'interprétation particulier. Si la définition de ce contexte de réception est primordiale, il est en même temps indissociable du contexte de production et de diffusion.

  • Subjectivité. L'idée de confiance attachée à une info est le premier exemple. La crédibilité de l'information définit en grande partie sa valeur. Or cette crédibilité que le récepteur accorde (ou pas) à l'info est liée aux modes de production et de diffusion de l'info, plus qu'à sa nature.
  • Usabilité. C'est la facilité plus ou moins grande pour le récepteur de décrypter et de comprendre l'info. Ici on pourrait croire qu'il s'agit de la nature-même de l'information, alors que la production autant que la réception la définissent.
  • Rareté. Le concept de rareté est un des indicateurs les plus sûrs dans le domaine de l'économie matérielle. Les objets d'art par exemple atteignent des prix faramineux du fait même de leur unicité. L'immatériel, avec la possibilité de répliquer presque à l'infini sans perte de qualité, voit l'indice de rareté tomber en désuétude. C'est à une économie de l'abondance qu'il nous faut désormais faire face. Néanmoins, cette problématique est dans une large mesure déplacée autour de la question du temps.
  • Durée. Si la publication d'un objet immatériel entraîne immédiatement la perte d'une grande partie de sa valeur du fait de la possibilité de le répliquer immédiatement, il la conserve néanmoins jusqu'au moment de sa parution. Ainsi, dans une économie de l'abondance, c'est le moment de la parution et seulement elle qui détermine la valeur (le scoop par exemple). Peut-être une certaine désuétude des supports et des objets eux-mêmes peut-elle être envisagée, apportant alors une augmentation de la valeur aprés une certaine période. Mais la généralisation actuelle de l'archivage laisse peu de chances à ce genre d'idées.
  • Nécessité. Le caractère plus ou moins indispensable d'une information pour son récepteur définit également sa valeur. C'est en partie pour cette raison notamment que les documents ressources destinés directement aux professionnels sont souvent payants (les bilans d'entreprises par exemple).

Arrêtons-nous pour l'instant à ces quelques critères, grossièrement définis, pour nous pencher désormais vers la question des modes de productions.

Voir à ce sujet le texte
Immatériels, nouveaux Concepts de L.Dibiaggio paru aux Ed. Economica, Paris 2001

SIMILE : des API pour une vraie interactivité

mercredi 7 novembre 2007


Besoin d'une timeline?
D'une map?
De courbes?
Convertir des fichiers en ligne ?
Tester la navigation sémantique ?

Ne cherchez plus, le MIT a encore frappé.

Je découvre cette aprés-midi un ensemble d'API et d'add-on tout prêt, avec un paramétrage trés simple. Les fonctionnalités étendues restent à dévelloper mais laissent présager des usages encore insoupconnés du Web.

Pour vous donner une petite idée de l'étendue des possibilités, jetez un oeil à cette page réalisé via Exhibit 2.0
Il s'agit d'une petite interaction autour des présidents des Etats-Unis. Quand on regarde la simplicité du tuto on se dit que vraiment, tout reste encore à faire sur le Web...

La TIMELINE m'a également laissé sans-voix.
En une aprés-midi et avec quelques base de programmation seulement, vous pouvez créer une chronologie dynamique qui se met à jour automatiquement lors de la parution de vos pages, ou même qui situe des liens vers vos articles selon une date que vous choisissez...

Je vous passe la possibilité de naviguer sous plusieurs identités ou encore de générer des métadonnées standardisées à partir de sites, d'une liste de liens, d'images, etc...


Accéder au site de SIMILE

Liens journalisme 2.0 International / suite

mardi 6 novembre 2007

Pour commencer, jeter un oeil sur cette Timeline of Citizen Journalisme qui replace un peu en contexte la pratique du lecteur/acteur de l'info et qui la sort du mythe de la création par Internet. Oui, il exstait autre chose avant le Web !

Et puis aussi, voici un ensemble d'outils en ligne pour uploader, écrire, contribuer, etc... bref le kit de survie du journaliste web : List of online journalisme tools

Voici une petite revue web des sites des plateformes de partage dédiées à l'info (je n'ai pas tout retenu, loin de là)

Global Voices
Projet fondé par un think thank de Harvard (Berkman center for Internet & Society) Belle navig via une carte du monde / Site alimenté par un réseau de correspondants et bloggers à l'international / traduit en 6 langues


I-Report Le site "citizen journalism" du géant CNN
En gros ils ouvrent les topics et les gens viennent poster dedans autour d'un titre déja défini. Pour un exemple, voir la page Birmanie avec plein de vidéos genre tel portable etc.. et pas mal de comments à chaud de birmans habitants aux USA

Center For Citizen Media
un centre fondé par Dan Gillmor encore largement en dévellopement mais qui devrait recenser plein d'outils et de projets dans un avenir proche

NewsCloud
un système d'évaluation pas trop mal pensé. Toute la chaîne de publication est présente avec les différentes stades d'évaluation, une Une, un accés par rubriques...

un listing de sites sur Open Directory regroupant les sites étatsuniens par état

Footnote : partage d'originaux inédits

Le site Footnote propose aux internautes de partager des documents inédits, surtout d'anciens textes scannés puis mis en ligne, puis de les discuter.



Chaque utilisateur peut uploader des textes, crant ainsi une base de données d'archives énormes composés de journaux, de lettres et tout une foule de documents imprimés et d'images anciennes.


Mais la vraie réussite du site est la capacité pour l'utilisateur de commenter, annoter, discuter chaque document selon un système élaboré de partages des commentaires. Les commentaires sont localisés sur le document afin de faciliter les discussions sur le déchiffrage d'une écriture manuscrite ou d'un document abimé.

Une véritable plateforme de travail pour les historiens notamment qui permet de susciter des débats et conversations à partir de documents authentiques (si tant est que certains utilisateurs ne soient pas aussi faussaires).

De nombreux documents sont gratuits mais l'abonnement complet au site coûte 60$/an ou 7,85$/mois.

NB : Vous pourrez trouver ici le compte-rendu d'une conférence du fondateur de ce site qui analyse les traits communs à tout les sites "social

Why some sites like Facebook experience a meteoric rise and many others never make it off the launch pad is a mystery. But it seems clear that those who are successful have at least these 7 things in common:

  1. They start with a compelling idea & simple solution.

  2. They let people make their stuff better, more findable or entertaining.

  3. They live by the Golden Rule - be nice to others.

  4. They encourage lots of feedback.

  5. They create “usable exhaust” - new things are created just by people doing stuff they want to do.

  6. They let many groups form easily and quickly.

  7. They recognize and encourage the good people in the network

Créer votre revue de presse

Voici quelques outils pour créer vous même votre revue de presse.

  • DailyMe permet de sélectionner ses sources, journaux, etc... pour vous créer une Une personnalisée. L'avantage est qu'il permet d'imprimer des rubriques que vous avez constitué, que vous pouvez paramétrer l'heure et la fréquence si vous souhaitez recevoir votre journal par mail.
  • Mon Branchez-vous c'est la page personnalisable du site canadien français Branchez-vous.com qui vous permet de suivre l'info en constituant des revues de presse par mots-clés, en structurant vos pages d'accueil, en organisant des onglets que vous définissez, bref une interface pratique avec en plus le bon service d'alertes et de veille de branchez-vous.com
  • Google News que je ne présente pas (c'est pas la peine)
Les journaux peuvent sérieusement commencer à penser une personnalisation des pages d'accueil...

voir à ce sujet cet article du Wall Street Journal qui date de 2006

Quelques exemples de Web Reportages

Alors qu'on prédit partout la mort du métier de reporter par l'avènement du blog, certaines pratiques nouvelles tentent de renouveler le genre.

Le reportage est un genre qui nécessite généralement des moyens et on voit que le magazine Géo n'a pas lésiné. C'est la grande presse magazine traditionnelle qui arrive sur le Web et c'est plutôt une réussite. Une bonne dose d'interactivité : des cartes, des vidéos, des voix off, des "pièces à convictions" directement scannés ou photographiés, de la musique... bref la totale.
Le tout dans une interface spécialement conçue pour l'occasion. Un gros travail journalistique qui fait découvrir un sujet complexe par un traitement complexe dans les supports.
NB Ce "transjournalisme" comme l'a baptisé le directeur editorial de Géo JL Marty reste celui de Géo, avec ses bons et ses mauvais cotés. je déveloperais pas plus c'est pas le sujet ici.

Voila l'exemple type de ce que certains américains appelle "SoJo" pour "Solo Journalist". Kevin Sites est un reporter seul disposant de quelques outils pour produire du contenu multimédia et qui va sur les "hotzone" c a d les territoires en guerre. La production est signée Yahoo, autant dire ultra-ricaine avec une info assez pauvre, mais coté interface et surtout rôle du reporter, c'est une vraie rédaction embarquée.
Une mise à jour hebdomadaire avec photos, sons, et une map du monde pour la navig. Ce mec-là a sorti un livre apparement, avis aux amateurs.

Malheuresement réservé aux abonnés, ça reste néanmoins pas mal fait : cartes, chronologies, etc... Les journaux français se contentent encore souvent de coller leur contenu papier sur des pages en y ajoutant une ou deux photos.

Une chaine de publication : Scenari


Comme je vous l'avez dit dans le précédent post, le modèle WYSIWYM commence à faire quelques émules et plutôt de qualité.

Je voudrais vous parler deux secondes du logiciel Scenari.
Il s'agit d'un logiciel Open Source dévellopé par des anciens de UTC (Université de Technologie de Compiègne) qui propose une chaîne de publication complète.


La société Kelis qui l'a dévellopé met à disposition des usagers le logiciel Scenari Chain qui propose des modèles pour publier par exemple des présentations, des CV... Le modules conçu pour l'enseignement permet par exemple de réaliser une seule saisie globale pour éditer un cd rom, un site, un polycopié et des fiches-résumé.

Il existe un module web radio aui publie un player flash avec une interface pour des métadonnées (images, textes, titre, tags, etc...) ainsi qu'un descriptif de l'émission en pdf à partir de toutes ces données (développé pour la webradio de l'INA).

Le stylage des publications se fait via un document OpenOffice pour les .pdf, .odt... ou via CSS pour le html.

L'autre partie du logiciel c'est Scenari Build, qui permet justement de construire des modèles de publication. J'ai commencer à regarder un peu ça mais il faut une formation solide pour utiliser ce soft (open source au demeurant).

Les créateurs de Scenari paraissent vraiment trés disponibles et sont ouverts à la discussion pour l'évolution de leur projet. Les premiers contacts ont été pris pour dévelloper une interface spécialement pensée pour le web journalisme... affaire à suivre.

Pour ceuw que ça intéressent d'en savoir plus sur Scenari, un livre existe je conseille la lecture de l'avant propos disponible ici en pdf
ou Une démo de présentation en 4 minutes sur leur site

Le modele wysiwyM

Si vous vous demandez pourquoi j'ai mis le M en majuscules dans le titre, et bien il y a une véritable raison.

Vous connaissiez sans doute le WYSIWYG (Acronyme pour "ce que vous voyez est ce que vous avez") qui permettait d'avoir une vision directe du contenu durant sa mise en forme.
Le WYSIWYM offre une approche un peu différente : il ne s'articule plus sur la mise en forme mais sur la structure sémantique du document, ce qui permet par exemple d'uiliser une seule saisie pour plusieurs types de documents.

"Le concept du WYSIWYM, « What you see is what you mean », c’est-à-dire : « Ce que vous voyez est ce que vous voulez dire ». Cette seconde approche vise, par opposition au WYSIWYG, à proposer à l’utilisateur une interface de création de contenus autonome par rapport à la mise en forme finale. Ainsi l’utilisateur ne met plus de mots en gras, mais spécifie qu’ils sont importants. (....) Ce que le programme demande à l’auteur, c’est de spécifier ses intentions de communication afin d’appliquer le rendu adapté."

D'aprés Scenari,La chaîne éditoriale libre Editions Eyrolle


Il existe actuellement quelques softs utilisant ce principe. Cela permet de générer du contenu multi-support avec une seule et même saisie. Vous dites "voilà le titre", "voici l'image la plus importante" et "voila le corps du texte" en remplissant des champs et un logiciel vous publie le tout sous forme de page html, pdf, flash et même un RSS selon une mise en forme que vous avez définie auparavant.

Pratique et efficace, cela permet de raccourcir encore un peu plus les étapes de la publication, toujours fastidieuse.

Les résultats sont plutôt probants, comme le montre la suite logiciel Scenari qui fera l'objet d'un prochain post sur ce blog.


Quelques interfaces en dévellopement (encore plutôt rudimentaires)
BBComposer > http://bbcomposer.elitwork.com/
WYMEditor > http://www.wymeditor.org/

Un reportage en Rich Media

Ce qui suit est un exemple fictif destiné à mettre en contexte la pratique du journalisme multimédia / rich Media pour aborder une réflexion sur son écriture.

Librement inspiré du livre de A Joannes


Je suis donc journaliste, chargé d'un reportage sur un rallye automobile. J'écris un texte, je prends quelque photos, quelques prises de son et je filme une interview avec l'organisateur ainsi que quelques images des coureurs.

Plusieurs questions se posent alors. Tout d'abord, la plus évidente est celle de la redondance. Les documents produits sont-ils complémentaires ? Ou au contraire sont-ils redondants ? Si l'interviewé m'a parlé du programme du festival, alors il m'est inutile de le redire dans le texte. Mais la gestion de la vidéo est plus lourde et le discours de dix minutes de l'organisateur n'est somme toute pas très intéressant. Mieux vaut peut-être utiliser le texte comme support. Par contre le son est parfait pour rendre l'ambiance du rallye (son des voitures, cris de supporters...). La photo, avec son rapport au temps si particulier, me permet de restituer au mieux la joie du vainqueur à l'instant où on lui a remis le trophée. Et cette minute d'interview avec l'organisateur où il raconte comment le rallye de son village est devenu le rassemblement qu'il est aujourd'hui est tout à fait intéressante.


Nous abordons là la problématique même de l'écriture en rich media : la pertinence du support avec l'information délivrée. En effet, les différents médiums ne se substituent pas en tant que tel. On avait annoncé la mort de la presse a l'avènement de la radio et la mort de la radio à la naissance de la télévision, il semblerait que leurs usages respectifs leur aient néanmoins permis de survivre. De plus, grâce au multimédia, une nouvelle composante vient s'ajouter à l'exemple cité plus haut : les interactions. Pour des sujets plus complexes, on peut par exemple adjoindre cartes et chronologies pour mettre en relation les différents médias.

Le travail de l'écriture en rich media va donc être de définir une typologie des usages de tous ces supports disponibles, qui soit sémantiquement justifiée.

Nous pourrions grossièrement en déduire une d'après l'exemple ci-dessus :

  • le texte raconte les faits.

  • le son restitue l'ambiance.

  • la photo nous fait revivre l'instant.

  • la vidéo nous offre un témoignage.

Bien sûr, il s'agit là d'une typologie succincte qui ne se veut en aucun exhaustive. Une réflexion sur ce thème ne pourrait véritablement s'amorcer que par la critique de reportages de ce type. De plus, il nous faudrait adjoindre le dessin, l'animation et bien sûr les interactions.

Quelques liens autour du webjournalisme mainstream

Tout les sites proposés ici sont en langue anglaise, désolé...

The Online Journalism Blog

Un blog trés visité et trés actif autour de la question du journalisme web. Le rédacteur principal est un journaliste du UK Gazette, Paul Bradshaw. Lui-même amorce de bonnes réflexions autour du devenir du métier de journalistes et les lecteurs sont trés réactifs. A vrai dire, se sont souvent des pointures aussi donc les discussions sur ce blog sont vraiment intéressantes.



Poynter
The Poynter Institute est un site plein de ressources utiles pour étudiants, professeurs, journalistes pros ou amateurs. Beaucoup d'infos, de news, de références, des bibliographies thématiques, etc...



La communauté Corante Media Hub
"The world’s first blog media company" d'aprés leur site
De quoi faire une veille parmi les businessmen et autres consultants américains sur les tendances web et hi tech//

Un livre en français pour les webjournalistes



Le livre Le journalisme à l'ère électronique de A. Joannes est une lecture à conseiller à tout ceux qui s'intéressent au devenir du journalisme en ligne et à sa pratique aujourd'hui.

Vous y trouverez une réflexion intéressante sur la pratique même de l'écriture pour le multimédia, une considéraion juste sur la précarisation du métier et la necessité de régir via le Web, des sources, des outils de vérification, classement, etc...

En plus l'auteur tient à jour un blog pour les lecteurs de ce livre sur http://www.journalistiques.fr/ proposant une actu pertinente sur les différents aspects du journalisme aujourd'hui. Et n'ayez pas peur, vous ne serai pas saturer par ce enieme fil d info plutot léger et bien choisi.
Alain Joannes semble être quelqu un de trés occupé. Il tient à jour 3 ou 4 blogs en plus de son travail de journaliste. il a fondé la webradio d'arte dont je vous conseille vraiment l'écoute.


Ca ressemble aux ateliers de création radiophoniques de Radio France mais par une rédaction de journalistes plutot jeunes, donc le rendu est assez frais.




Présentation de l'éditeur(...) Destiné tant aux étudiants en journalisme qu'aux professionnels désireux de coller à l'actualité de leur métier, ce livre propose un diagnostic précis de la crise journalistique et des méthodes pragmatiques pour adapter les technologies de l'information aux exigences les plus urgentes de ce métier: reconstruire la fiabilité du journalisme, capter et fidéliser les audiences par l'interactivité.

Biographie de l'auteur
Alain Joannès, journaliste depuis 1961 - localier dans la presse régionale, secrétaire de rédaction, grand reporter, éditorialiste politique, mais aussi analyste économique, critique de télévision et critique musical -, a travaillé dans la presse écrite quotidienne, hebdomadaire et mensuelle, à la radio, à la télévision et sur Internet. Producteur et animateur de plusieurs magazines radiophoniques et télévisés, c'est lui qui a mis en place la Webradio d'Arte. Actuellement journaliste économique, il est également consultant en veille stratégique et en communication interactive. Aux éditions Dunod, il est l'auteur de Communiquer par l'image.

Un modèle informationnel dynamique

Nous allons parler ici de la structure même de la circulation de l'information dans le site Open Newsroom.
Il s'agit de concevoir un modèle dynamique de gestion de l'information qui concilie utilisateurs et journalistes professionels dans la création de contenu multimédia journalistique.


  1. MODELE DE BASE

Le modèle de base (figure 1) expose les différentes étapes mise en oeuvre dans la construction puis la publication d'un contenu depuis sa naissance (les sources) jusqu'à sa parution en Une.

  • La largeur représente un rapport de pertinence sur le volume d'information présent : au plus large, il y a une masse importante d'informations plus ou moins pertinentes ; au plus étroit, reste l'info la plus pertinente, le volume ayant donc diminué.
  • La hauteur représente une ligne de temps durant laquelle la sélection est effectuée.



Ce modèle de base n'inclut pas la dynamique (feedback) issue des commentaires qui permet un renouvellement et / ou un ajout de sources (voir plus-bas )



2. CHAINE DE PRODUCTION ET DE TRAITEMENT DE L'INFORMATION

Le graphe ci-dessous présente le fonctionnement général de la production d'information et de son traitement jusqu'à la publication.

  • Le "domaine du traitement" suit la progression du modèle de base (fig.1) et donne davantage d'explication sur chaque étape du traitement des contenus.
  • Le "domaine de la production" identifie la provenance des différents documents et contenus présents sur le site.
  • Le "domaine de compétence" permet de visualiser le champ des possibles pour les différents utilisateurs du site.



3. DYNAMISATION DU CONTENU VIA LA PRATIQUE DU COMMENTAIRE


La figure numéro 3 montre comment les commentaires d'un article peuvent servir à dynamiser le contenu des articles en venant s'y ajouter comme source.
En effet, ils peuvent offrir un lien pertinent, un témoignage intéressant, en bref un éclairage nouveau sur le sujet. C'est un moyen intéressant à mettre en oeuvre pour créer un débat qui évolue par la contribution des internautes, et plus seulement une discussion stérile de bas page.

  • Afin de repérer les commentaires intéressants, il faut mettre en place un système d'évaluation de chaque commentaire. (Voir à ce sujet celui utilisé par le site rue89.com > ici et )




Sources d'inspiration du modèle :
Cet article issu du Online Journalism Blog de Paul Bradshaw - the blog of the UK Press Gazette's journalist
Cet autre article de João Canavilhas, professeur à l' Universidade da Beira Interior
Consultez aussi la bibliographie &les liens


Un diaporama sur Open Newsroom

Alors voila, un petit diaporama pour expliquer un peu le projet Open Newsroom

voir la présentation du projet

c'est un peu corporate ce qui est pas trop dans mes habitudes mais bon...je pense que ça peut aider à cerner le projet.

Qu'est ce que le projet Open Newsroom ?

Une coopérative d'information

  1. Un modèle fondée sur l'économie solidaire
  2. Contre le capitalisme informationnel
  3. Au delà de l'économie : garantir mieux les sources d'infos
  4. Un contrepoids aux agences de presse sur le Web
  5. Le métier de journaliste renouvellé ?
  6. Ecrire pour le Web ?


Comme pour une coopérative agricole, Open Newsroom fonctionne sur le principe de la mise en commun des productions. Ici, les productions sont les informations produites par les différents coopérateurs.

Open Report est l'agence chargé de vendre les informations mises à disposition par les contributeurs. Elle met en forme les contributions, puis vend les informations ainsi obtenus.


1) Un modèle fondée sur l'économie solidaire

Le modèle de la coopérative permet de s'inscrire au sein de l'économie marchande, tout en refusant l'exploitation du capital par d'autres que ses producteurs.

Les différents coopérateurs mutualisent leurs productions et sont rétribués à hauteur de leur contribution.
Chaque coopérateur dispose d'un droit de vote égal indépendant de sa contribution au capital.
Tous les bénéfices sont réinvestis dans le fonctionnement de la coopérative.
Chaque coopérateur peut quitter la coopérative et reçoit alors sa part, à hauteur de sa contribution.
Le coopérateur adhère à la coopérative en versant une cotisation forfaitaire, qui est la même pour tout le monde.
A propos de l'économie solidaire


2) Contre le capitalisme informationnel

Le domaine de la rémunération de l'information sur Internet est particulièrement scandaleux, si on prend la peine de considérer la production de contenu comme un travail.

Les plateformes dites "2.0", comme par exemple Youtube ou Dailymotion, engrange des recettes publicitaires phénoménales sans jamais rétribuer ni le producteur de contenu, ni celui qui l'upload (l'internaute). La guerre des droits d'auteur qui démarre actuellement entre majors de l'édition numérique et diffuseurs sur Internet va déboucher sur un partage du gâteau entre ces géants économiques. Mais qu'en est-t-il de l'internaute lambda ?

Le modèle de la coopérative permet d'être représenté et de lutter contre cette exploitation de l'information par les diffuseurs. Il s'agit de se fédérer pour représenter ses droits en tant qu'auteur ou producteur de contenu.



3) Au delà de l'économie : garantir mieux les sources d'infos

La mutualisation des sources permet aussi d'accroitre la vérifications et d'éviter la pratique d'une désinformation malheureusement trop courante. En instaurant une dynamique de débat autour des sources proposées au sein même de la coopérative, on permet de recouper différentes informations, minimisant ainsi les erreurs.

En ouvrant cette dynamique aux internautes, nottament par une pratique plus élaborée du commentaire, on permet à une critique extérieure de jouer un rôle dès la construction de l'information.

La validation des sources se fait par la rédaction d'OpenReport, élue par les coopérateurs, garantissant ainsi une réelle volonté éditoriale dans le choix des informations.
Voir le modèle de discussion du site


4) Un contrepoids aux agences de presse sur le Web

Quelle tristesse de voir que les dizaines de journaux utilisent tous les mêmes dêpeches AFPpour remplir leurs colonnes...

Si la presse papier n'est pas prête de changer, on peut gager néanmoins qu'Internet va permettre d'offrir un accés à des sources différentes. On peut déja le voir dans les pays anglo-saxons où depuis plusieurs années les organes de presse se sont dotés de rédaction différentes pour leur contenu Internet ainsi que par la naissance de nombreuses plateformes dédiées au "journalisme citoyen".

Produire un contenu pour Internet, c'est à la fois créer du texte, du multimédia (son, image, vidéo...), de l'interactivité (des cartes, des chronologies...) et trouver des sources différentes de celle du papier ou de la TV bref des agences de presse.

La lenteur de la mise en place des bureaux web dans les grosses machines médiatiques, ainsi que leur penchant pour l'externalisation et la sous-traitance peuvent permettre à des petits collectifs, des assos et toutes sortes de voix non-représentées dans les médias de se faire entendre en coopérant. C'est le but premier de cette coopérative de l'information.


5) Le métier de journaliste renouvellé

Cette "révolution d'Internet" dont on entend tant parler apporte indéniablement une nouvelle dynamique dans l'expression, par la possibilité pour chacun de produire de l'information.
Le métier même de journaliste connaît une révolution sans précédent. Il se voit constamment mis en concurrence avec les bloggers et mis à rude épreuve par la possibilité de remonter directement aux sources en ligne. Non pas que ce métier soit voué à disparaitre, mais il s'agit désormais de trier et hierarchiser de façon pertinente une masse d'information pour la rendre intelligible. Cela exige une trés bonne connaissance du sujet et une sélection drastique dans les sources.



6) Ecrire pour le Web ?

Une réflexion autour de l'écriture sur le Web peut également se mettre en oeuvre au sein de la coopérative.
Qu'est-ce qu'écrire pour Internet ?
La surface de la page n'est pas celle du papier et la grammaire doit être écrite, comme celle du cinéma l'a été. Le scroll vertical des pages n'est-il-pas la reproduction du rouleau de papier des scribes antiques sur l'écran ? Comment penser alors un format comme celui du livre (volumen ?
Quel est l'interêt d'avoir une heure d'interview vidéo filmé ? Y en a-t-il vraiment un ? Pourquoi choisir une photo plutôt qu'un texte ? Une vidéo plutôt qu'un son ?
C'est toute l'écriture pour le multimédia qui doit donner naissance à une nouvelle pratique, réfléchie et pertinente.
Cette coopérative peut aussi être un atelier pour les pigistes, étudiants et tout les penseurs des médias qui souhaitent réfléchir autour de la question de l'écriture multimédia.
Voir la page "Ecrire pour le Web"

Les plateformes journalisme 2.0 en Français

EXEMPLES 2.0



"premier site français de journalisme citoyen rémunéré"

sur le principe c'est la même idée qu une coop d'info / sauf que : ILS PAYENT UN EURO PAR ARTICLE (enculé !) et puis c'est pas du tout multimédia.
une itw avec le créateur du truc
un truc intéressant à relever : y a une rubrique "Demandez un reportage" qui permet de soumettre une question, un sujet à traiter

Plateforme participative pas si mal mais pas de rémunération des usagers / pas trop de multimédia / mais des bonnes pistes à pomper coté méthodes de validation des contenus / hiérarchie de la rédaction. Fondé en 2005
Les activités que propose la société proprio du site

Un site coréen qui paie des journalistes/citoyens et qui est devenu un vrai contre pouvoir médiatique là-bas.
Lire l'article paru dans WIRED sur Ohmynews

  • Fotolia acheter/vendre le droits sur tes photos en ligne
  • Citizen Bay modèle collaboratif d'info basé sur le local, essentiellement dirigé vers l'évenementiel et rétribué via les pubs. Un mec avait essayé de lancer qqchose plus éditorial mais a pas géré apparemment notreinfo.fr. Ca a fermé au bout de 6 mois
et aussi...
  • Indymedia évidemment.
  • Wikinews, le projet raté de Wikimedia
  • Youvox, un portail "collaboratif" (de merde)
  • Media citoyen un site d'actu pas terrible monté par un étudiant de polytech orléans passioné d'automobile
  • L'écho du village fut un des tout permiers journaux collaboratifs français, fondé en 1998

Prix Credit Cooperatif du meilleur article sur l'économie sociale

toute problématique de la coopérative et à plus forte raison de l'économie sociale est un vaste sujet qui demande vraiment un bon gros travail de réflexion avant de l'avorder.

ci-joint une annoce pour un concours du "meilleur reportage en économie sociale" organisé par le Crédit Coopératif.

une bonne occasion de rédiger un gros article pour défricher la question "Net et économie sociale"
de Wikipedia à Linux en passant par toutes les modalités possibles de rétribution des usagers
Quelle possiblité pour une coopérative sur le Web ?

Jusqu'à quel point les plateformes 2.0 peuvent-elles capitaliser et s'enrichir sur le dos des usagers ?
quel modèle économique pour l'UGC / crowdsourcing ?

si vous avez des pistes ...



EXTRAITS DU REGLEMENT :

Il devra comporter au maximum 6 feuillets, soit environ 9.000 signes
Ne seront recevables que les papiers ayant fait l’objet d’une publication dans un
journal en France dans les 12 mois précédant la date de clôture du concours
(année civile).
Article 5 - Date de clôture
Pour concourir valablement, les documents devront être reçus au plus tard le 28
janvier 2008.
Voir le réglement ici en pdf
Le palmarès 2007

du web social à l'économie sociale

Une petite réflexion autour de la possiblité de rétribuer l'utilisateur qui fait l'UGC dans un modèle coopératif de type économie sociale.



Commençons donc par un utilisateur lambda qui propose une info de valeur x sur la plateforme 2.0
L'évaluation et la mise en forme en "dossier multimédia" représente la valeur ajoutée VA
Le prix de vente est donc de la forme prix=x+VA

le prix de vente étant variable selon l'acheteur et la nature de l'information (la taille du dossier)
la valeur VA étant calculée selon un taux proportionnel fixe par rapport au prix de vente

x est donc reversé au contributeur de départ
et VA revient à la structure qui vend l'info mise en forme.

en fait, si l'utilisateur peut gagner de l'argent, on est en droit de lui demander une adhésion/un investissement de départ forfaitaire. cela garanti en même temps un certain sérieux dans la production d'info par l'engagement financier.
(l'utilisateur peut aussi choisir de contribuer sans rétribution et sans adhésion.)

le modèle général devient donc en quelque sorte coopératif, une "coopérative d'information" avec des coopérateurs proposant des infos et rétribués pour cela. Les personnes y adhérant peuvent être physique ou morales et proposer à la vente leurs sources (pigistes, assocations, syndicats, utilisateurs lambda..)
En fonction des besoins (des clients), on peut même solliciter les assos pour leur contribution/pour devenir coopérateurs.
Ils sont rétribués pour leurs infos et en même temps nous réalisons un profit dessus à la revente qui nous permet d'assurer la viabilité.

Cela devient en quelque sorte une agence de presse multimédia, dont les sources (les acteurs locaux) sont rétribuées.

Un modèle d'entreprise SARL type SCIC ou SCOP est sûrement le plus approprié.

Le web 2.0 fonctionne sur ce mode coopératif, il s'agit donc de convertir cette dimension dans son économie.
En plus, le modèle coopératif d'entreprise se démarque nettement d'un fonctionnement purement capitaliste en restant dans une logique marchande a priori viable.

Reste à trouver quelques clients prêts à faire confiance à ce type de modèle, et c'est sans doute là le gros du travail.
Cela dépend surtout de la crédibilité d'une telle structure
et cette crédibilité est liée à la fois aux adhérents de la coopérative, à des partenaires et à notre travail en lui-même (donc à nos clients > le cercle vicieux du débutant).
La question est donc de savoir qui peut réellement acheter ce type de contenu.
Mais peut-être peut-on gager sur la nécessité pour la plupart des médias et des grandes structures à produire du contenu Web, qui plus est utilisant des sources différentes. Une dimension de l'info Web plus ciblée dans la provenance, plus "en profondeur", qui viendrai en complément du couple traditionnel AFP/Reuters.


Pensez-vous qu'une telle structure puisse exister et être viabilisée ?
Que pensez-vous des modèles SCIC et SCOP ?


a bientot

_clément

Un wiki pour le test


alors j'ai fait un petit wiki avec un peu de contenu pour débuter.
y a une petite présentation.
vous pouvez vous enregistrer en créant un login.

voila l'adresse :
http://pgko.olympe-network.com/wikka

pour savoir comment ajouter une page/un lien/images/formater le texte etc
la page de documentation
http://wikkawiki.org/WikkaDocumentation

NB:  franchement je sais pas si c'est la solution la plus simple ce wiki
masi bon ce sera déja mieux que rien.


bises

_clemsos

Ouverture du blog Open NewsRoom

Bon,

il est temps de commencer à publier des infos autour d'Open Newsroom donc rapidement voici un blog permettant de suivre l'actu de ce projet naissant.

+ d'infos trés bientôt